Par un autre biais, j'ai eu des nouvelles de cette chose. Il s'agirait bel et bien d'un P. alchemilloides dont il existe nombreuses formes.
Voici ce qu'on a pu trouver pour moi sur le fameux ranuncullophyllum :
Suite à des observations in situ près du Cap et avec une plante issue des semences récoltées au Lesotho, cette espèce semble avoir une vie éphémère au point que certains amateurs se demandaient si cette espèce n’était pas tout simplement annuelle. Dans les faits, c’est non, mais on peut se poser la question au sujet d’une plante dont la durée de vie n’excède guère 2 ans. Délai au bout duquel la plante meurs obstinément et inexorablement.
C’est en 1835 que cette espèce a été découverte dans la région du Cap, toujours sur des sols sablonneux et a tendance acide.
La description officielle donne à P. ranunculoides des feuilles dans une teinte vert bleuté, dans une forme arrondie, réniforme, et avec un zonage pourpré. L’auteur suppose qu’il existe des formes sans zonages. Les fleurs sont blanches ou ont une teinte chair, rose très pâle. Les 2 pétales sup. sont veinés et possèdent une marque (ou tache) carmin dans leur centre. Les 3 pétales inf. n’ont pas ou peu d’inscriptions.
La couleur des feuilles est effectivement composée de teintes bleu vert, mais elle peut être aussi verte. Je ne sais pas s’il s’agit d’une erreur, mais ces feuilles sont données pour avoir un diamètre de 3 cm environ.
En contradiction avec la description des feuilles qu’en fait Diana Miller, les feuilles auraient 7 lobes profonds peu dentés. Sur le dessin qu’elle en fait, Diana représente une feuille avec 5 lobes irréguliers et profonds.
Quand aux ombelles, elles ne sont composées que de 2 à 3 fleurs, pas plus, sur de courts pédicelles ne dépassant pas 3 mm.